Eh oui, voilà maintenant deux ans que la Prius Prime fait partie de ma vie. Un peu plus de 22 000 km au compteur, moyenne d’1,5 l/100 km, pas de problèmes à signaler.
Que dire après ces deux années sinon que tout est assez calme au niveau de la Prius? Exactement comme on le veut lorsqu’on achète une Toyota.
Pas de problèmes, un changement d’huile au bout d’un an, le 2e est pour bientôt (je suis un brin en retard). La première année, j’ai roulé 13 000 km, la 2e, 9 000 km. Moins de grands parcours, surtout les trajets maison-boulot, maison-courses, etc.
Dans ces parcours urbains, la Prime est excellente, confortable, facile à stationner. Malgré les routes cahoteuses de la région du Montréal métropolitain, les pneumatiques de 15 pouces et la suspension indépendante aux quatre roues font un bon boulot.
Je fais la grande majorité de mes déplacement sans essence, la capacité de la batterie est suffisante pour mes parcours. L’été, je fait un 45 km et l’hiver, un 25 km. D’autres conducteurs plus doux sur les départs font quelques kilomètres de plus. Moi, j’ai de la misère à résister au plaisir des départs vifs des voitures électriques. N’oublions pas qu’il est facile de charger l’auto en arrivant du boulot avant d’aller faire les courses en soirée.
L’hiver, la saison difficile pour les autos de tous les types. Une autre source de questionnement pour la Prius Prime. Il y a réduction de l’autonomie comme toutes les voitures. Les pneus d’hiver augmentent la résistance, on perd facilement un 10%. Ensuite, il faut chauffer la cabine. Contrairement à la climatisation où on réduit de quelques degrés la température de la cabine, en mode chauffage, la différence est en général beaucoup plus grande (par exemple, on passe d’un -5°C à +21°C) et cela demande plus d’efforts à la thermopompe. En dernier, il faut ajouter un autre pourcentage de perte d’efficacité de la batterie au froid. Lorsqu’il fait sous les -10°C, le moteur à essence est là pour nous garder au chaud. Pour moi, elle a fait ses preuves, je ne craint pas la saison froide avec cette voiture.
Dernièrement, j’ai participé en tant que bénévole à une activité de l’AVÉQ pour faire connaître les véhicules électriques. J’ai eu beaucoup de questions sur l’utilité d’une telle voiture avec l’arrivé des voitures électriques ayant des batteries de plus grande capacité. On me demande pourquoi aller vers une Prius Prime?
Franchement, je crois qu’elle a encore sa place.
Regardez les parcours moyens qu’on fait au quotidien. Personnellement, c’est soit 22 km pour mon aller-retour au bureau ou, 35-40 km si je dois aller faire des courses, reconduire la famille au métro, etc.
J’ai trouvé ceci. Selon une étude de 2006, environ 72% des canadiens font un parcours vers le travail (multiplier par deux pour l’aller-retour) qui est couvert par la capacité de la batterie de la Prime:
-36 % d’entre eux parcourent moins de 5 kilomètres,
-23 % d’entre eux parcourent de 5 à 9,9 kilomètres,
-13 % d’entre eux parcourent de 10 à 14,9 kilomètres.
Donc, 72% des gens ont un parcours de moins de 30 km pour faire l’aller-retour au travail (c’est mon cas, 22 km aller-retour).
Je ne compte pas non-plus la possibilité de se charger au bureau. Si le parcours est plus long et se fait dans des conditions plus difficiles ou hivernales, le moteur à essence est toujours là pour arriver à destination sans problèmes.
La fiabilité, la qualité de la voiture. Toyota s’est bâti une bonne réputation avec les Prius et la Prime est la suite logique de cette famille. Après deux ans, pas de mauvaises surprises.
Le prix. Il est possible d’avoir une Prius de base pour 34 000 $ taxes incluses (rabais de 6 500$ inclus). Avec le programme du Fédéral, c’est un 2 500$ de rabais supplémentaire par rapport à ce que j’ai eu en 2017. Je n’ai pas lu de problèmes de disponibilité comme plusieurs modèles de voitures électriques.
Voilà, cela résume mon expérience positive des deux dernières années avec ma Prius Prime (version Technologie).